Ce manomètre est installé sur le réservoir intermédiaire d'une pompe hydraulique à bringuebales. Il indique 60m ce qui peut paraître un peu optimiste pour ce type de pompe, mais il est bien d'origine.

 
Ces manomètres installés à la sortie des pompes mesurent la pression de l'air dont le plongeur à besoin pour équilibrer la pression de l'eau et respirer. L'indication est en mètres et non en atm (à l'époque…)Le manomètre de gauche, indiquant 60m, se trouve sur une pompe à volants à trois cylindres pour grande profondeur, celui de droite équipe une pompe pour moyenne profondeur, elle aussi à trois cylindres et à volants, mais de plus petit format.

 
Manomètre d’une pompe à bringuebales fabriquée par L.V Bremen entre 1870 et 1905.

 
Manomètre de pompe à volants pour grande profondeur, fabriqué par la plus ancienne entreprise de matériel de scaphandriers d’Italie.

 
Manomètre de pompe à volants pour grande profondeur, fabriqué en Italie, par la Sociétà Italiana Apparecchi Salvataggio

 
Manomètre de pompe à volants pour grande profondeur, fabriqué par l’entreprise anglaise Siebe Gorman. Les indications en système métrique indiquent un matériel d’exportation.

 
Mise au point par la firme Draeger vers la fin des années 30, c'est une vanne détendeur qui, installée prés de le pompe, régule automatiquement et instantanément, le débit et la pression d'air envoyés au scaphandrier en fonction de sa profondeur de travail. La sécurité assurée.

 
Ce tableau de régulation et de contrôle d'air est de la firme Heinke, il mesure 40x60 cm et doit dater des années 1930. Connecté d'un côté à un réservoir tampon et à un compresseur il peut alimenter en air deux scaphandriers simultanément, en toute sécurité. Les deux manomètres de sortie de ce tableau, sont identiques à ceux qui équipent les pompes Heinke.

 

 
Ce tableau de régulation et de contrôle d'air est de la firme allemande Poseïdon, il date des années 1950. Connecté d'un côté à un réservoir tampon et à un compresseur il peut alimenter en air deux scaphandriers simultanément, en toute sécurité. Il est équipé de deux appareils de régulation automatique Taucherautomat Draeger.

 
Ce sac, fabriqué par Draeger, permet de mesurer en un temps donné le débit des recycleurs DM40.

 
En fin de fabrication, chaque « peau de bouc » était mise en pression pour tester son étanchéité sous forte pression, en effet pour un usage normal elle ne subissait qu’une faible surpression, mais en cas d’accident de montée ballon elle devait résister à cette très forte pression.

 
Appareil monté à la place du casque, il permettait de tester chaque peau de bouc en étanchéité et en surpression avant d’être commercialisée.

 

 
Fabriquée par "officine Panerai" à partir de 1942, cette montre équipait à l'origine les nageurs de combat italiens, mais se retrouvera souvent après guerre au bras des scaphandriers militaires, Son calibre ou mécanisme horloger était du fabricant suisse Rolex, son boîtier était étanche jusqu'à -200m… grâce à un système unique de levier qui compressait le remontoir contre un joint, elle avait aussi une bonne lisibilité dans l'obscurité suite à l'utilisation du procédé Radiomir, breveté depuis 1915 par l'entreprise "officine Panerai" qui travaillait, depuis cette date, en étroite collaboration avec la Marine Italienne

 
Officine Panerai, réputée pour ses montres militaires étanches, réalisait aussi de nombreux appareils de précision pour la Marine Italienne, et entre autres des profondimètres pour les nageurs de combat et les scaphandriers.

 
Compas fabriqué par Officine Panerai, fournisseur de matériel de précision pour la Marine Italienne depuis 1915.

 
Rarement rencontré ce profondimètre, limité à -20 m, confirme que la plupart des interventions, en scaphandriers Pieds-lourds, étaient dans cette tranche de profondeur…

 
Draeger a été le seul fabricant à proposer un profondimètre et un emplacement pour montre à l'intérieur d'un casque et encore seulement pendant une courte période… en effet, la gestion de la durée et de la profondeur de la plongée se faisait de la surface.
À l'intérieur de ce casque Draeger Bubikopf, nous pouvons voir un profondimètre à gauche et un porte "oignon" à droite qui pouvait recevoir la montre à gousset du scaphandrier.

 

 
Réalisé au cours des années 1950, surtout pour la plongée autonome, il économisait une montre étanche, peu abordable à cette époque. Equipement peu utilisé par les Pieds-Lourds dont la gestion du temps était faite par la surface.

 

 
Très beau porte-montre en bronze accompagnant un équipement C.Petit fabriqué par un artisan inconnu, car il n’apparaît pas sur aucun catalogue C.Petit et R.Piel.

 
Ce type d’accessoire était très peu utilisé et surtout tardivement, seuls quelques fabricants le proposèrent sous deux formes différentes : en bracelet extérieur, comme les modèles présentés, qui sont d’origines russes ou à installer à l’intérieur du casque comme le proposait Draeger un fabricant allemand.

 
Un autre accessoire qui n'était pas dans la panoplie de " nos " scaphandriers Pieds-Lourds…

 
Souvent aussi une réalisation locale avec un simple fil à plomb, les Russes ont été sûrement les seuls à réaliser et à diffuser un appareil aussi spécifique pour les scaphandriers.

 
Pas certain de la réel utilisation de cette jauge, mais nous pensons à une sonde pour tester la dureté des fonds sous-marins… car elle fait bien partie de l'outillage des scaphandriers russes