Mannequins équipés en matériel italiens
 
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Mannequin équipé de matériel Galeazzi et du casque "Marina".
 
À partir des années 1920, la société Galeazzi se spécialise dans la réalisation de pièces détachées pour matériel sous-marin puis construit en petite série des scaphandriers rigides et des tourelles d'observation.
À la fin de la WW2, devant la demande d'équipements de scaphandrier pour le renflouement des épaves, Galeazzi réalise en série du matériel Pieds-Lourds aux normes Mod1905, donc identiques aux casques Salvas et SIAS qui sont standards dans la Marine Italienne et proche aussi de matériel Siebe-Gorman, qui a été à la base de la norme Mod1905.
Le casque est du type Marina, ce qui indique un hublot central de taille classique, les chaussures en cuir proches aussi de celles de Siebe-Gorman, possèdent sur leur embout en bronze, le logo Galeazzi. Ce mannequin porte un très intéressant couteau Galeazzi du premier type, qui est une proche copie du couteau à vis type US Navy MK V

Mannequin équipé de matériel Galeazzi et du casque "Gran Luce".
 
Le casque est un modèle "Gran Luce" pour grande vision, en effet son hublot central à un très grand diamètre, casque peu courant à cause du choix d'un certain confort de vue, pour une perte de sécurité…
On retrouve le classique couteau Galeazzi, à manche lisse, en bois.. Son poids de poitrine est une copie récente.
Rarement installée sur mannequin, mais très utilisée en réalité, la vanne "américaine" de Galeazzi, est fixée, par un étrier, sur une clavette du casque par deux boulons. Cette vanne à disposition du scaphandrier lui permet de régler le débit d'air à l'arrivée.

Scaphandre rigide Neufeld und Kuhnke utilisé par la SORIMA.
 
Fondée en 1924 la SORIMA, une très célèbre société italienne de sauvetage utilise, pour ses interventions jusqu'à -150m, un scaphandre rigide allemand Neufeld und Kuhnke de 2è génération, mais suite à des problèmes de rigidité des membres articulés en dessous de 70m, le chef plongeur Gianni et Roberto Galeazzi, un grand spécialiste en matériel sous-marin, simplifient et améliorent ce scaphandre rigide, tout en se rendant compte que la "simple" observation du chantier, pour le guidage de la griffe, restait le principal besoin. Galeazzi met donc au point un cylindre d'observation, appelée tourelle butoscopique. L'utilisation des bras articulés, porteur d'outils, du scaphandre rigide restait quand même indispensable.
Le nouveau scaphandre rigide Neufeld und Kuhnke modifié, au début des années 1930, par les brevets Galeazzi , prend le nom de 3è génération.

Scaphandre rigide Galeazzi modèle RM200.
 
Au milieu des années 1930, suite à sa collaboration avec la SORIMA et ses améliorations sur les scaphandres rigides Neufeld und Kuhnke, Roberto Galeazzi met en service ce scaphandre rigide innovant, qui en 1938 détiendra le record de profondeur avec -200 m. Il sera diffusé à une vingtaine d'exemplaires dans le monde.
Dans un scaphandre rigide, le plongeur reste toujours à la pression atmosphérique, évitant ainsi les problèmes de décompression, il est relié à la surface par un câble et par une ligne téléphonique, il est en respiration autonome d'une dizaine d'heures par recyclage d'air. Par sécurité il peut larguer du lest pour avoir une flottabilité positive et sur les plus modernes, même couper son câble de liaison avec la surface.

Tourelle d'observation Sorima M.3.
 
Dans le milieu des années 1920 la société Sorima utilise un scaphandre rigide Neufeldt und Kuhnke pour la récupération du fret des épaves jusqu'à –150 m, à cette profondeur ce scaphandre rigide a toutes ses articulations bloquées par la pression, mais il peut encore visuellement guider la griffe, qui reste le principal moyen de récupération. Le chef plongeur du bord de l'Artiglio, Gianni et Roberto Galéazzi, un spécialiste de l'outillage pour grande profondeur, construisent un scaphandre rigide sans membres, inutiles, car ils se bloquent à grande profondeur… le résultat est une tourelle qui a de nombreux avantages sur le rigide, peu de maintenance, moins sensible au courant, meilleure visibilité avec ses hublots de chaque côté et il possède même un puissant éclairage. Mais elle ne peut que guider… Cette tourelle Sorima M.3 est exposée sur le port italien de Viareggio qui était le port d'attache de la Sorima. La société Galéazzi de la Spezia réalisa par la suite une série de tourelles nommées "Butoscopique" et utilisées par de nombreux pays.

 


Tourelle d'observation Galeazzi
 
Avec l'expérience de Roberto Galeazzi par sa participation à la réalisation de la tourelle Sorima, la société Galeazzi construit une série de tourelles d'observation en proposant de nombreuses options.


 


Tourelle Butoscopique Galeazzi.
 
C'est l'aboutissement de la tourelle d'observation Galeazzi, elle restera la plus diffusée dans le Monde pendant de nombreuses années.



 


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